Retrouvez cet article et toutes les fiches pratiques de l'entrepreneur sur
Creative Consulting
Comme je l'indiquais dans l'article Comment tout a commencé, la première question que je me suis posée lorsque j'ai voulu quitter mon statut de salarié a été : vais-je créer ou reprendre une entreprise ? En fait, j'étais initialement parti sur l'idée d'une création mais j'ai finalement choisi la reprise ...
Mais, au risque de décevoir les gens, je pense qu'il n'y a pas de règle absolue qui indiquerait que la création soit mieux que la reprise ou inversement. C'est uniquement une question de personnalité ou d'opportunité.
Cependant, il y a selon moi des avantages et des inconvénients assez objectifs dans chaque camp et l'objet de cet article va être d'en donner la liste.
La caractéristique principale de la création d'une entreprise est que souvent on part de rien. On a une idée, que l'on développe petit à petit, on jette un prévisionnel sur un tableur et on se lance. Puis la société grandit et on commence à embaucher du personnel, à qui on va expliquer le concept et l'idée que l'on souhaite développer.
Le point principal est que l'on part de zéro. Si on a un associé, cela ne change rien au principe. On démarre quelque chose dont on espère un jour que cela marche, mais c'est le principe de partir à l'aventure qui peut faire peur. Je me souviens que le frein principal que j'avais à créer une entreprise était que je craignais que ma famille en subisse les conséquences : pas de revenu garanti au commencement (qui peut d'ailleurs durer quelques mois ...), si on se plante, comment on fait après ?
Bref, il y a beaucoup de freins. D'autant que les banquiers, même s'ils font souvent confiance à leur expérience et au couple "homme/projet", aiment bien les chiffres concrets d'un bilan plutôt que ceux estimés d'un prévisionnel, fût-il établi avec le plus grand sérieux ...
En revanche, partir de rien a aussi un avantage : on fait son chemin sans qu'un historique ou un passé ne vous force à rebrousser chemin. Et puis, au commencement, on est seul ou avec son associé qui est dans la même démarche. Donc, pas besoin de convaincre ses collaborateurs que maintenant on va faire différemment !
Pour résumer, la création c'est l'inconnu mais également la liberté !
La reprise c'est en fait l'inverse de la création. Quand j'ai repris mon entreprise en 2006, j'avais entendu l'expression suivante Reprendre une entreprise, c'est entrer dans les chaussures d'un autre. Et c'est vrai ! On peut d'ailleurs découvrir, en suivant l'image de la chaussure que le dessus est beau mais que la semelle est percée ou que les lacets sont sur le point de lâcher ...
Car ce qui caractérise la reprise, comme le dirait La Palice, c'est qu'avant, l'entreprise existait déjà, et que l'on n'y était pas ! Donc, toutes les histoires cachées, les non-dits, etc. sont autant de pièges à éviter. Sans parler de l'aspect humain où le personnel existant vit souvent, dans les petites entreprises, le changement de dirigeant comme un traumatisme. Surtout si les méthodes de management sont complètement différentes.
En revanche, pour peu que l'on ait bien évalué son BFR, et que l'entreprise que l'on reprend soit suffisamment rentable, deux conditions faciles à écrire sur un article, mais assez compliquées à obtenir dans les faits ..., on pourra obtenir les financements adéquats (voir à ce sujet l'article Peut-on se passer des banques ?. Mais attention, car à moins de disposer des fonds nécessaires, l'achat d'une entreprise coûte de l'argent et les méthodes de reprise type LBO, ne sont possibles que si l'entreprise dégage suffisamment de cash !
Autre point à mettre au bénéfice de la reprise, c'est que l'on ne part pas de rien et que l'on dispose a priori d'un carnet de commandes qui permet d'envisager l'avenir. La question est alors Comment vais-je maintenir ou développer mon carnet de commandes ? Et non pas Vais-je avoir des clients ?. Et ça, ça change tout !
On l'aura compris, la réponse à cette question est : ça dépend !
Si votre projet est novateur, que vous êtes motivé, que vous n'avez pas trop de contraintes financières (votre conjoint travaille par exemple), que vous avez une vague idée d'où vous voulez aller, mais que vous êtes prêt à réorienter votre stratégie au gré du vent alors, la création est plus adaptée.
En revanche, si vous êtes plus l'âme d'un gestionnaire, que vous avez envie de démarrer votre activité de chef d'entreprise en minimisant les risques, alors, il faut sans doute songer à la reprise d'une entreprise. Avec la difficulté qu'elle devra correspondre à votre cahier des charges alors que lors de la création vous écrivez le cahier des charges au fur et à mesure ...
Mais, il existe également une troisième voie : celle de développer un projet novateur (donc créer une entreprise), en s'appuyant sur une activité, des produits, ou des compétences d'une entreprise existante. On fait on une pierre deux coups : on garde les avantages de la reprise (sécurité, capacité de financement) tout en vivant l'excitation de la création.
Et si c'était ça le vrai choix ?
Mais, au risque de décevoir les gens, je pense qu'il n'y a pas de règle absolue qui indiquerait que la création soit mieux que la reprise ou inversement. C'est uniquement une question de personnalité ou d'opportunité.
Cependant, il y a selon moi des avantages et des inconvénients assez objectifs dans chaque camp et l'objet de cet article va être d'en donner la liste.
La création d'une entreprise
La caractéristique principale de la création d'une entreprise est que souvent on part de rien. On a une idée, que l'on développe petit à petit, on jette un prévisionnel sur un tableur et on se lance. Puis la société grandit et on commence à embaucher du personnel, à qui on va expliquer le concept et l'idée que l'on souhaite développer.
Le point principal est que l'on part de zéro. Si on a un associé, cela ne change rien au principe. On démarre quelque chose dont on espère un jour que cela marche, mais c'est le principe de partir à l'aventure qui peut faire peur. Je me souviens que le frein principal que j'avais à créer une entreprise était que je craignais que ma famille en subisse les conséquences : pas de revenu garanti au commencement (qui peut d'ailleurs durer quelques mois ...), si on se plante, comment on fait après ?
Bref, il y a beaucoup de freins. D'autant que les banquiers, même s'ils font souvent confiance à leur expérience et au couple "homme/projet", aiment bien les chiffres concrets d'un bilan plutôt que ceux estimés d'un prévisionnel, fût-il établi avec le plus grand sérieux ...
En revanche, partir de rien a aussi un avantage : on fait son chemin sans qu'un historique ou un passé ne vous force à rebrousser chemin. Et puis, au commencement, on est seul ou avec son associé qui est dans la même démarche. Donc, pas besoin de convaincre ses collaborateurs que maintenant on va faire différemment !
Pour résumer, la création c'est l'inconnu mais également la liberté !
La reprise d'une entreprise
La reprise c'est en fait l'inverse de la création. Quand j'ai repris mon entreprise en 2006, j'avais entendu l'expression suivante Reprendre une entreprise, c'est entrer dans les chaussures d'un autre. Et c'est vrai ! On peut d'ailleurs découvrir, en suivant l'image de la chaussure que le dessus est beau mais que la semelle est percée ou que les lacets sont sur le point de lâcher ...
Car ce qui caractérise la reprise, comme le dirait La Palice, c'est qu'avant, l'entreprise existait déjà, et que l'on n'y était pas ! Donc, toutes les histoires cachées, les non-dits, etc. sont autant de pièges à éviter. Sans parler de l'aspect humain où le personnel existant vit souvent, dans les petites entreprises, le changement de dirigeant comme un traumatisme. Surtout si les méthodes de management sont complètement différentes.
En revanche, pour peu que l'on ait bien évalué son BFR, et que l'entreprise que l'on reprend soit suffisamment rentable, deux conditions faciles à écrire sur un article, mais assez compliquées à obtenir dans les faits ..., on pourra obtenir les financements adéquats (voir à ce sujet l'article Peut-on se passer des banques ?. Mais attention, car à moins de disposer des fonds nécessaires, l'achat d'une entreprise coûte de l'argent et les méthodes de reprise type LBO, ne sont possibles que si l'entreprise dégage suffisamment de cash !
Autre point à mettre au bénéfice de la reprise, c'est que l'on ne part pas de rien et que l'on dispose a priori d'un carnet de commandes qui permet d'envisager l'avenir. La question est alors Comment vais-je maintenir ou développer mon carnet de commandes ? Et non pas Vais-je avoir des clients ?. Et ça, ça change tout !
Alors, création ou reprise ?
On l'aura compris, la réponse à cette question est : ça dépend !
Si votre projet est novateur, que vous êtes motivé, que vous n'avez pas trop de contraintes financières (votre conjoint travaille par exemple), que vous avez une vague idée d'où vous voulez aller, mais que vous êtes prêt à réorienter votre stratégie au gré du vent alors, la création est plus adaptée.
En revanche, si vous êtes plus l'âme d'un gestionnaire, que vous avez envie de démarrer votre activité de chef d'entreprise en minimisant les risques, alors, il faut sans doute songer à la reprise d'une entreprise. Avec la difficulté qu'elle devra correspondre à votre cahier des charges alors que lors de la création vous écrivez le cahier des charges au fur et à mesure ...
Mais, il existe également une troisième voie : celle de développer un projet novateur (donc créer une entreprise), en s'appuyant sur une activité, des produits, ou des compétences d'une entreprise existante. On fait on une pierre deux coups : on garde les avantages de la reprise (sécurité, capacité de financement) tout en vivant l'excitation de la création.
Et si c'était ça le vrai choix ?
Si vous hésitez encore entre création et reprise, contactez-moi sur http://www.so-creativeconsulting.com pour que nous nos rencontrions et discutions de votre projet personnel. En fonction de vos attentes et de vos capacités, je pourrai alors vous aider à faire le meilleur choix pour vous !
Pour aller plus loin:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire