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Creative Consulting
Creative Consulting
Passant pas mal de temps sur les réseaux sociaux, je suis sidéré de voir le nombre de publicités qui fleurissent ça et là, promettant d’offrir un grand nombre d’amis ou de followers. D’ailleurs, lorsque je dis « offrir », il s'agit d’un abus de langage car, dans la plupart des cas, ces offres sont payantes.
La réflexion que je me suis faite, fort de cette
constatation, est que le principe peut s’étendre à d’autres listes dont la
longueur est, a priori, un gage de réussite. Trois exemples me viennent à
l’esprit, en complément aux listes de liens avec des tiers sur les réseaux
sociaux :
- la liste de ses clients
- son carnet de commandes
- la liste de ses salariés
Le point commun à toutes ces listes est que, pour être
réellement intéressantes pour l’entreprise, elles doivent être qualitatives
plutôt que quantitatives.
1/ La liste de ses amis
Au sens des réseaux sociaux, un « ami » est
quelqu’un qui a marqué sur votre page qu’il appréciait votre travail, votre
article, votre photo, votre commentaire, etc..
Un peu comme dans une soirée où vous discutez avec une
personne dont certains aspects vous plaisent
au point que vous vous dites que vous aimez bien cette personne et que
vous aurez plaisir à la revoir.
Seulement, cette « amitié », si elle est sincère,
peut parfois être intéressée. En d’autres termes, vous pouvez très bien dire à
une personne que vous l’appréciez, seulement pour pouvoir bénéficier en retour
de certains avantages. Et puis, si quelqu’un de plus intéressant passe dans les
parages, vous êtes parfaitement capable de quitter votre interlocuteur du
moment pour aller voir ce nouveau personnage …
Avoir des « amis », des « followers » ou
des « contacts » sur les réseaux sociaux n’est donc pas un problème
en soi. Il faut seulement s’assurer que ceux-ci sont fidèles et qu’ils vous
apprécient vraiment. C’est à cette seule condition que vous pourrez vous
appuyer sur ces contacts pour développer vos affaires.
2/ la liste de ses clients
Une des qualités principales d’un commercial est de disposer
d’un carnet d’adresses important. Seulement, lorsqu’on parle de carnet
« d’adresses » il faut se méfier : s’agit-il d’une liste de
simples adresses ou de la liste des adresses des personnes ou des entreprises
avec lesquelles le commercial a noué des relations fortes ?
Là encore, la taille du carnet d’adresses ne fait pas sa
qualité et il faut se méfier des beaux-parleurs qui se contentent de parler de
quantité. Car ce ne sont que les clients de qualité qui accepteront de
travailler avec votre entreprise.
3/ le carnet de commandes
Lorsque l’entreprise est en difficultés ou qu’il est
nécessaire de plaire à un investisseur, la tentation est forte de présenter un
carnet de commandes important. En effet, la vertu d’un carnet de commandes,
comme son nom l’indique, est de présenter un prévisionnel des revenus à venir.
Il y a alors deux points importants à ne pas négliger dans
la présentation d’un carnet de commandes :
- il doit être âgé, c’est-à-dire que chaque revenu lié à une commande doit être positionné dans le temps
- il ne doit faire figurer que les commandes réellement signées et pas un mélange de commandes qui devraient être signées ou les commandes a priori récurrentes
Là encore, il faut se méfier des chiffres étalés dans un
tableau car ils peuvent être trompeurs. Ainsi, une commande de 500 000 €
dont l’exécution doit démarrer dans 6 mois est une chose, mais c’est différent
de 5 commandes de 100 000 €, chacune d’elles démarrant tous les mois.
Le dernier point fondamental concernant le carnet de
commandes est la qualité des affaires qui s’y trouvent : ainsi vendre à
perte, sans tenir compte de sa rentabilité est assez simple et peut permettre
de remplir rapidement un carnet de commandes …
4/ les salariés
Je me souviens d’une discussion il y a quelques années avec
un chef d’entreprise qui résumait l’évolution du monde de l’entreprise de ces
50 dernières années en disant qu’avant, un patron pouvait se vanter d’avoir
réussi s’il disposait d’un très grand nombre de salariés, aujourd’hui, ce qui
compte c’est le résultat comptable de l’entreprise.
Il s’agit donc de dire qu’avoir des salariés dans son
entreprise ne doit pas être une fin en soi, mais bien une conséquence d’une
activité. C’est d’ailleurs un point important trop souvent négligé par nos
politiques qui considèrent que dès lors que l’entreprise paiera moins de
charges, elle embauchera …
Là encore, la qualité doit primer sur la quantité. Il vaut
mieux avoir 10 salariés très compétents et motivés plutôt que 15 salariés
moyens. A peu de choses près, le travail fourni sera le même et le profit étant
meilleur, les salariés pourront se voir offrir de meilleurs salaires et des
formations les maintenant à niveau.
Pour continuer dans l’ambigüité sémantique, je dirais que ce
n’est pas la taille qui compte, mais bien la façon dont on s’en sert. Un petit
groupe d’amis capables de promouvoir vos produits, un carnet d’adresses
contenant quelques clients fidèles et prêts à tout pour disposer de vos
produits, un carnet de commandes ne représentant que quelques mois d’activité,
mais très bien répartie et avec une excellente rentabilité et enfin, un noyau
de salariés hyper motivés et performants valent de l’or.
S’il y a un effort à faire en tant que chef d’entreprise,
c’est bien de systématiquement faire passer la qualité avant la quantité, dans
tous les domaines.
Et vous, avez-vous cette approche qualitative ?
Pour aller plus loin :
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Si vous voulez faire primer la qualité sur la quantité dans votre entreprise, contactez-nous sur Creative Consulting et nous vous aiderons à mettre en place les outils nécessaires.
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