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Creative Consulting
Creative Consulting
Tout le monde connaît cette expression qui est en quelque sorte la version vulgaire de la célèbre phrase de Machiavel « la fin justifie les moyens ». Seulement, si on prend cette phrase au pied de la lettre en l’appliquant au monde de l’entreprise on peut en tirer des enseignements intéressants.
En effet, le résultat d’une entreprise est ce qui reste une
fois que toutes les charges, y compris les impôts, taxes et autres
amortissements, ont été déduites des revenus. L’objectif pour une entreprise
est donc d’avoir un résultat positif, ce qui signifie qu’elle a une activité
bénéficiaire. A l’inverse, si elle perd de l’argent, elle aura une activité
déficitaire.
Si l’activité est bénéficiaire, l’entreprise disposera d’une
certaine somme qu’elle pourra utiliser soit en réserve, soit en la distribuant
à ses actionnaires, soit en investissant. Il est donc très important qu’elle
ait un résultat positif car on comprend bien que cela garantira à terme sa
survie et son développement.
En effet, le fait d’augmenter ses réserves lui permettra de
mieux résister à des coups durs futurs, le fait de distribuer des dividendes va
renforcer la confiance de ses actionnaires et leur donnera ainsi la possibilité
de continuer à y investir et la capacité à investir est très importante car
cela lui permettra de se développer.
Ainsi, si la marge est un paramètre à surveiller comme le
lait sur le feu et si la trésorerie est un point vital à suivre dans l’entreprise,
au final, la seule chose vraiment importante est ce que les anglo-saxons
nomment la « bottom line », le résultat.
Il arrive en effet que des entreprises voient leur chiffre d’affaire
diminuer mais leur résultat augmenter. Comment est-ce possible ?
Il suffit de savoir comment est calculé le résultat pour le
comprendre : une entreprise a deux sortes de charges, les charges variables
et les charges fixes.
Comme leur nom l’indique, les charges variables sont des
charges dont le montant varie en fonction de l’activité. Dans l’absolu, ce sont
des charges qui valent zéro si l’entreprise n’a pas d’activité. Les achats sont
typiquement des charges variables : si l’entreprise n’a pas de travail,
elle n’achètera pas de matière première à transformer et les achats seront donc
à zéro.
A l’inverse, les charges fixes sont des charges qui
existent même s’il n’y a pas d’activité dans l’entreprise. Un gros poste est en
général les salaires : même si l’entreprise est à l’arrêt, on est censé
payer les salaires. Mais on compte aussi tous les abonnements du type
assurances, électricité, assurances, etc.. Je profite de l’occasion pour ouvrir
une parenthèse et dire que l’assureur qui inventera un produit modulable en
fonction de l’activité et qui rendra donc cette charge variable risque d’avoir
beaucoup de clients …
On comprend alors que tout l’intérêt pour une entreprise est
d’avoir le maximum de charges variables et le minimum de charges fixes. Cela
pourra lui permettre d’avoir une baisse du chiffre d’affaires tout en maintenant
voire en augmentant le résultat. En un mot, cela se nomme la rentabilité …
Si on part du principe qu’il n’y a que le résultat qui
compte, pour les raisons évoquées plus haut, cela signifie que tout doit être
fait pour que l’entreprise dispose d’un résultat bénéficiaire, quelque soit son
activité. Pour cela il va donc falloir :
- réduire les charges variables en négociant en permanence avec ses fournisseurs. Schématiquement, cela va permettre d’augmenter la marge en valeur absolue et donc disposer de davantage d’argent pour payer les autres charges
- traquer systématiquement les charges fixes et les réduire au maximum. Par exemple, il est possible de sous-traiter certaines tâches peu techniques ce qui permet de réduire ses charges de salaire et de faire passer des charges fixes en charges variables (si on a moins de travail, on sous-traite moins …). Il est également très important de systématiquement négocier toutes les charges fixes importantes comme les assurances, en passant par un courtier par exemple
Malheureusement ce travail n’est fait par les dirigeants que
lorsque leur entreprise rencontre des difficultés. Et puis, lorsque les choses
vont mieux, on laisse filer les dépenses. Or c’est précisément lorsque tout va
bien qu’il faut réaliser ce travail, ce pour deux raisons :
- on est en position de force pour négocier car tout se passe bien avec les fournisseurs, et on peut donc leur demander de faire des efforts
- le chef d’entreprise peut se concentrer sur ces aspects car l’activité étant bonne, il n’a pas à gérer la crise interne induite par les difficultés
Il faut donc garder en tête ce principe : seul le
résultat compte. La course au chiffre d’affaires est illusoire et suicidaire si
elle n’est pas assortie d’un résultat bénéficiaire. En effet, à quoi cela
sert-il de doubler son chiffre d’affaires pour perdre de l’argent et au final s’effondrer
…
Et vous, faites-vous tout ce qu’il faut pour garantir un
résultat bénéficiaire à votre entreprise ?
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Si vous souhaitez améliorer la rentabilité de votre entreprise, contactez-nous sur Creative Consulting et nous mettrons en place avec vous les outils adaptés à votre activité.
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