dimanche 8 juillet 2012

Et soudain, tout s'effondre ... Partie 1 sur 3

Dans la société, on sent imperceptiblement que la situation se dégrade. Curieusement, on se retrouve avoir du mal à régler ses fournisseurs et surtout, les échéances de l'URSSAF ou de la TVA posent problème. Que se passe-t-il ?

En fait, par défaut de tableau de bord pertinent, on n'a pas vu que la situation se dégradait et c'est lorsque les premières difficultés concrètes interviennent qu'on réalise qu'il y a un problème.


A ce moment, on a donc le choix :
  • ne rien faire
  • essayer de s'en sortir par le bas
  • essayer de s'en sortir par le haut
Evidemment, ces trois choix sont caricaturaux, mais ils permettent d'illustrer ce qui peut se passer en pareil cas.

Ne rien faire 

Il n'est nul besoin d'être un expert pour deviner que c'est de loin la pire des attitudes ... Ne rien faire, c'est un peu comme ne pas prendre de traitement lorsqu'on est atteint d'une maladie grave. Les médicaments ne garantissent pas la guérison, mais leur absence conduit inexorablement à la mort. Sauf en cas de miracle. Mais dans le monde de l'entreprise, les miracles n'existent pas.

Alors, que va-t-il se passer si on laisse faire ?

C'est très simple : les difficultés financières vont augmenter. Les fournisseurs, agacés par les retards de paiement, vont finir par durcir leurs conditions et vont désormais demander à être payés sur pro-forma. Et comme on a pas de trésorerie, on ne pourra bientôt plus acheter grand chose. Le dirigeant sera alors tenté de remettre au pot, exerçant alors ce que les banquiers appellent pudiquement "son devoir d'actionnaire majoritaire" ! Mais cette intervention financière du chef d'entreprise est malsaine car elle ne sert pas à l'investissement, mais à payer des dettes.

Pire,on peut aussi demander de l'aide aux banques ... Je dis pire car, non seulement emprunter pour payer de la dette est très dangereux, mais en plus les banques peuvent en profiter pour mettre le dirigeant caution sur l'ensemble des encours que la société a à la banque. Et quand on imagine que cela a de grandes chances de mal se terminer pour l'entreprise, mieux vaut limiter les risques !

Ensuite, l'étape suivante, c'est qu'un fournisseur (ou un organisme social ou fiscal) en arrivera au point de non retour : il va assigner l'entreprise en Redressement Judiciaire auprès du Tribunal de Commerce ! Et là, c'est fini ...

En résumé, si on ne fait rien, c'est un peu comme fermer les yeux alors qu'on conduit sa voiture en descente sur une route de montagne. Avec un peu de chance, on peut tenir quelques temps, mais la fin est fatale ...

Et vous quelle est votre attitude face à l'arrivée de difficultés dans votre entreprise ?

Si vous vous retrouvez seul face à ces difficultés car vos conseils habituels vous ont abandonnés, contactez-nous sur http://www.so-creativeconsulting.com. Nous connaissons parfaitement la problématique de la solitude du dirigeant et pourrons vous accompagner efficacement le temps nécessaire.

Pour aller plus loin : 




           

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