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Je discutais récemment avec un ami qui travaille dans la grande distribution. Il était affolé de voir à quel point les prospectus imaginés par le service de communication de l’enseigne étaient parfois en désaccord complet avec la réalité du terrain.
Je crois que ce cas n’est pas isolé et on a donc affaire à
deux mondes qui sans s’opposer, s’ignorent presque complètement : celui de
ceux qui imaginent comment les clients de l’entreprise réagissent et qui
bâtissent une communication sur des études et celui de ceux qui fréquentent ces
clients au quotidien.
L’avantage indéniable des services de communication (pour
parler clairement d’eux) est qu’ils ont sous les yeux des données provenant d’études
souvent complètes. A partir de là ils peuvent établir des « patterns »
permettent de segmenter la clientèle de l’entreprise et donc de communiquer a
priori de manière efficace.
En revanche, ils n’ont qu’une connaissance théorique des
clients, ne les rencontrant jamais réellement (sauf si des clients
représentatifs sont invités à donner leur avis sur tel produit).
Du côté du terrain, c’est évidemment l’inverse. Les clients
sont bien réels et il est parfaitement possible d’échanger avec eux et donc de
connaître leurs envies, de découvrir les problèmes auxquels ils font face et d’essayer
de trouver avec eux la solution la plus adaptée (dans la limite des moyens de l’entreprise
…).
Bien entendu, il est quasiment impossible au niveau du
terrain de déterminer des familles de clients, même si souvent, les personnes
de terrain finissent par savoir très rapidement à qui ils ont affaire en
fonction de certains détails ou de certains comportements.
On a donc deux mondes et deux visions qui s’affrontent,
chacun ayant tendance à trouver dans l’autre l’origine de ses échecs.
Pourtant, ces deux mondes pourraient travailler en bonne
intelligence et se compléter, c’est-à-dire les personnes en charge de la communication pourraient
écouter les personnes du terrain et ce qu’elles ont à dire au sujet des messages
ou des informations véhiculés par l’entreprise. Ou encore elles pourraient
écouter ce que les clients ont à dire par le biais des femmes et des hommes de la
base.
A l’inverse, les personnes sur le terrain pourraient
apprendre beaucoup de la façon dont celles chargées de la communication
construisent l’image de l’entreprise ou définissent leurs segments de
clientèle.
En d’autres termes si tout le monde se parlait, chacun
pourrait apprendre beaucoup de l’autre et apporter une réelle valeur au travail
de l’autre.
Ce qui est vrai dans des grandes entreprises suffisamment
structurées pour pouvoir disposer en interne de services de communication ou de
forces de ventes étoffées est également
vrai dans des entreprises de taille beaucoup plus modestes. Ainsi, chaque
entreprise disposant de quelques commerciaux, d’un bureau d’études, d’un centre
de production fait face aux mêmes problèmes : on n’écoute pas assez ce que
les personnes qui sont en contact direct avec les clients ont à nous dire.
Il faut bien sûr filtrer ce qui remonte du terrain, celles
et ceux qui sont en contact avec la clientèle de l’entreprise ayant parfois tendance
à interpréter ce qu’ils disent pour faire passer des messages qui les mettent
en valeur.
L’entreprise a en tout cas beaucoup à gagner en faisant
communiquer les personnes qui la composent entre elles. Et ceci est encore plus
vrai lorsque les personnes concernées sont celles qui sont en contact avec les
clients et celles qui sont en charge de la communication de l’entreprise.
Et vous, pensez-vous que la communication est performante au
sein de votre entreprise ?
Si vous souhaitez disposer d’une organisation à la fois
efficace et au sein de laquelle les échanges entre les différentes parties la
constituant sont source d’une valeur importante, contactez-moi sur http://www.so-creativeconsulting.com
pour que je vous aide à la mettre en place.
Pour aller plus loin :
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