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Il y a presque 600 ans, le 25 octobre 1415, l’armée commandée par le roi d’Angleterre Henri V défaisait à plates coutures l’armée du Roi de France, alors que celle-ci était trois fois plus nombreuse. Sur le papier, les Français auraient donc dû terrasser les Anglais, mais c’est l’inverse qui s’est produit. Pire que cela, toute la fine fleur de la chevalerie Française a été décimée en ce jour funeste.
Il faut dire que la chevalerie Française était pétrie de
cette culture de l’acte héroïque et que pour ces militaires il s’agissait non
seulement de briller lors des tournois, mais surtout d’être remarqué lors de la
guerre grâce à leurs faits d’armes individuels. A l’époque, le chevalier
pensait donc d’abord à lui-même et à son image, plutôt qu’à l’intérêt général,
en l’occurrence celui du royaume …
Quel lien avec nos entreprises ?
On peut en fait relever plusieurs parallèles : le
manque d’esprit d’entreprise, l’arrogance et les erreurs d’appréciation. Toutes
ces attitudes pouvant conduire l’entreprise à l’échec, à l’instar de l’armée du
Roi de France …
1/ Le manque d’esprit d’entreprise
Lorsque les salariés ne se sentent pas concernés par leur
entreprise, ils vont avoir tendance à penser à eux en premier avant de penser à
cette dernière. Ainsi, ils négligeront par exemple la relance d’un client car
ils estiment qu’ils ont autre chose de plus important (pour eux) à faire.
Le problème est que ce manque d’engagement se traduit
généralement par une baisse de la rentabilité de l’entreprise mais également
par une baisse de sa capacité à créer de la valeur. Le plus grave étant sans
doute la seconde conséquence. En effet, pour être en mesure de faire face à la
concurrence ou aux attentes toujours plus fortes de ses clients, une entreprise
doit être en mesure de créer de la valeur.
Pour palier à ce manque d’esprit d’entreprise, il faut
commencer par identifier celles ou ceux qui sont les leaders et traiter le
problème avec eux. Mais il faut aussi que le dirigeant accepte de se remettre
en cause car, souvent, il est à l’origine du problème, n’ayant pas réussi à
créer cette dynamique positive, qui se nomme l’engagement, dans son entreprise.
2/ L’arrogance
Se dire qu’on est meilleur que ses concurrents n’est pas un
problème tant que cela reste un moteur pour avancer. La différence avec l’arrogance,
est que vouloir être le meilleur signifie vouloir se battre chaque instant pour
que son entreprise reste en tête. L’arrogance considère en revanche que, quoi
que les autres fassent, votre entreprise sera toujours devant et au-dessus des
autres …
Ce qu’il y a de grave dans l’arrogance c’est donc l’absence de
remise en cause car on considère que sa position est absolue et qu’elle le
restera. La cavalerie Française d’Azincourt pensait être de toute façon
supérieure aux archers Anglais. Peut-être qu’en combat au corps à corps cela
aurait été le cas, le problème est qu’avant d’arriver au contact, on est loin
et donc très vulnérable.
Il faut donc savoir rester humble et se dire que les autres
étant sans doute meilleurs, il faut tâcher de les surclasser en étant excellent
là où ils sont mauvais, tout en étant bons là où eux le sont.
3/ Les erreurs d’appréciation
La tendance naturelle quand on est devant ses concurrents
est de considérer qu’ils sont moins bons que nous. Mais on ne les connaît qu’au
travers de ce qu’ils montrent. Il est donc facile de tomber dans le piège et de
mal apprécier leurs valeurs réelles.
L’histoire regorge de batailles où l’ennemi a été battu car
l’armée a feint de battre en retraite avant de se retourner brusquement face à
lui. Cette erreur d’appréciation de l’ennemi qui consiste à croire l’autre toujours
plus faible que soit, est un autre effet pervers de l’arrogance.
Il ne faut donc jamais sous-estimer son adversaire, ni le
sur-estimer d’ailleurs. Il faut seulement trouver des points où on est
au-dessus de la mêlée et convaincre ses clients qu’on a des réponses à ses
questions. Il est en effet lus profitable de se focaliser sur ses clients que
sur ses concurrents …
Le désastre d’Azincourt a conduit la France à complètement
repenser sa culture militaire dans les siècles qui ont suivi. C’est parce qu’elle
a su se remettre en cause qu’elle a pu ensuite gagner de nombreuses batailles.
Pour éviter que son entreprise subisse le même choc que la
noblesse Française du XVème siècle, le dirigeant doit constituer une équipe
solide qui fait passer l’intérêt général avant tout, qui sait rester humble
face à son environnement extérieur et qui sait apprécier sa concurrence à sa
juste valeur.
Et pour vous, votre entreprise a-t-elle ces qualités ?
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Si vous souhaitez faire remettre votre entreprise sur les rails, contactez-nous sur Creative Consulting et nous vous aiderons à mettre en place les outils nécessaires.
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